Michel Aupetit, ancien archevêque de Paris, visé par une enquête préliminaire pour agression sexuelle sur personne vulnérable

Michel Aupetit lit une prière devant la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris, le 9 avril 2020.

Une enquête préliminaire a été ouverte fin novembre pour abus sexuels sur personne vulnérable en raison d’un signalement du diocèse de Paris visant l’ancien archevêque de Paris Michel Aupetit, selon des informations publiées par BFM-TV et vérifiées. Le monde, mardi 3 janvier, par le parquet de Paris. L’enquête a été confiée à la brigade de répression des crimes contre les personnes.

Selon BFM-TV, l’ancien archevêque entretiendrait une relation amoureuse avec une personne vulnérable sous la protection du tribunal. Selon une source proche du dossier,“échange d’emails” entre une religieuse et celle-ci, dont le consentement doit être vérifié par rapport à sa santé mentale.

“Nous n’avons absolument aucune connaissance de la plainte, nous ne pouvons donc donner aucune indication à ce sujet”, l’avocat de M. Aupetit, Jean Reinhart, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP). Contacté, le diocèse de Paris n’a pas souhaité s’exprimer dans l’immédiat.

Lire aussi, en 2021 : L’article est réservé à nos clients La démission de Mgr Michel Aupetit ajoute aux problèmes de l’Église catholique française
Lire Aussi :  une proposition de loi très favorable aux propriétaires controversée

Contre l’avortement et le mariage homosexuel

En novembre 2021, M. Aupetit a présenté sa lettre de démission au pape François – qu’il a ensuite acceptée – après avoir été accusé, dans la presse, d’avoir une relation intime avec une femme, ce qu’il a complètement nié. M. Aupetit, 71 ans, l’a eu en 2012 “Un comportement mystérieux et une personne très présente face à lui”, puis accepté le diocèse. Il ne s’agissait pas “pas une relation amoureuse” ni d’un “relations sexuelles”avait-il assuré à l’AFP du diocèse, ajoutant que l’archevêque “il a ouvert sa direction à ce moment-là”.

Ce dernier a également été interpellé pour sa gestion du personnel dans le diocèse. Entré tardivement dans le sacerdoce – il a été ordonné à 44 ans après avoir pratiqué la médecine pendant onze ans – qui rêvait de “prêtre de campagne” il est finalement promu à la tête du diocèse le plus urbain le 7 décembre 2017. un diocèse à part entière, celui de Nanterre, depuis plus de trois ans.

Lire Aussi :  Le gouverneur de la Banque de France se réjouit du ralentissement de l'inflation américaine
Lire aussi L’article est réservé à nos clients Démission de Mgr Michel Aupetit : le pape François explique sa décision, en raison de “rumeurs”

M. Aupetit, qui a dû présider l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, est connu pour ses positions conservatrices sur la famille et les valeurs – il a souvent soutenu “marche pour la vie” préjugé contre l’avortement volontaire. En 2013, il apparaît dans la chronique La Manif pour tous contre la loi Taubira pour ouvrir le mariage aux couples de même sexe.

Huit anciens évêques face à la justice civile ou ecclésiastique

Plusieurs évêques à la retraite ont fait l’objet de signalements ces derniers mois. L’ancien évêque de Créteil Michel Santier a été sanctionné par le Vatican pour des actes de voyeurisme commis lors des confessions de deux adultes dans les années 1990 dans le cadre d’une formation spirituelle, un fait qu’il a reconnu. Depuis, de nouvelles victimes se sont manifestées et la première enquête de l’Eglise a été confiée à l’évêque d’Arras.

Lire Aussi :  d'importants dégâts dans trois départements du nord de la France après de violents orages

Début novembre, le cardinal Jean-Pierre Ricard, l’ancien archevêque de Bordeaux, a surpris en avouant, par un message lu par le président de l’épiscopat, que lorsqu’il était curé de Marseille depuis trente-cinq ans, un comportement. “Blâmer par une fille de 14 ans”. Le parquet du Vatican et Marseille ont ouvert une enquête préliminaire.

Lire aussi : L’article est réservé à nos clients Abus sexuels par les évêques : l’Église tente de contrôler le problème

Au total, huit anciens évêques ont eu ou ont eu affaire à la justice civile ou à la justice ecclésiastique “pour harcèlement” (avec MM. Ricard et Santier), Eric de Moulins-Beaufort, président du diocèse, l’a annoncé en novembre.

Monde et AFP

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button