
L’objectif est d’assurer le maintien de certaines formations et de lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, puisque près du tiers des étudiants internationaux se sont installés de façon permanente au Québec après leurs études à Matane.
Le cégep comptait un peu plus de 650 élèves au début de l’année scolaire d’automne. Plus d’un tiers d’entre eux sont des étudiants internationaux, majoritairement français ou africains.
Plus d’une centaine de participants étrangers sont présents lors de différents séminaires dédiés à répondre aux questions sur leur inscription et les différents programmes proposés.
Pour Francis Turcotte, coordonnateur des relations internationales et du développement du Cégep de Matane, c’est une bonne nouvelle pour le Cégep, mais aussi pour les employeurs de la région, puisqu’environ le tiers des étudiants internationaux qui fréquentent Matane se sont alors installés. Au Québec.
” On espère en voir plus à Matane et dans l’est du Québec. Nous avons un besoin urgent de main-d’œuvre dans certains domaines. »
Ces étudiants de France, d’Afrique ou d’ailleurs à Québec peuvent répondre à ce besoin de main-d’œuvre.
Il a continué.
Francis Turcotte indique que les programmes les plus populaires auprès des étudiants internationaux sont les programmes techniques, en particulier ceux liés aux technologies numériques, notamment l’animation 3D, la photographie, l’intégration multimédia et l’informatique.
Cependant, dit-il, d’autres programmes tels que les sciences infirmières, le génie électrique, l’urbanisme et le tourisme ont également attiré l’attention de nombreux candidats potentiels lors de l’ouverture de la maison virtuelle samedi.
Il y a des programmes où les problèmes de recrutement sont plus importants. On parle aussi d’urbanisme, de tourisme, d’art et de littérature et de communication.
Il explique.
Il a ajouté que la survie de ces programmes n’est pas menacée pour l’instant, mais que l’inscription d’étudiants internationaux et d’ailleurs au Québec permet d’offrir des programmes plus intéressants pour différents groupes.
Kevin Maillot, diplômé des technologies d’intégration multimédia du Cégep de Matane, participe à l’Omnium virtuel. Un jeune homme de l’île de la Réunion, département français situé à l’est de Madagascar dans l’océan Indien, a expliqué aux futurs étudiants comment il a vécu ses études à Matane.
Il se dit bien accueilli grâce à l’aide de la communauté et du personnel du Cégep.
” [J’ai aimé] Près du professeur. Le fait que nous ne soyons pas considérés uniquement comme des étudiants ou des numéros. »
Mes choses préférées à Matane [même si] Il semble que la ville soit loin de tout. […] C’est-à-dire que lorsque vous quittez votre chambre et que vous créez un cercle d’amis, il y a de nombreuses activités à faire.
Poursuivant Kevin Maillot sur son expérience.
Il s’est installé de façon permanente à Matane après l’obtention de son diplôme et est maintenant résident permanent. Il a maintenant deux emplois, dont un au Cégep de Matane en tant que serviteur du Fablab.
” J’aime la tranquillité de La Matanie de la Gaspésie et les paysages. »
D’autres diplômés sont venus témoigner leur amour pour leur cégep.
C’est le cas de Pascal Bérubé, membre de Matane-Matapédia, qui a obtenu son diplôme d’études collégiales en 1994.
Il était heureux de voir des étudiants du monde entier y étudier.
C’est un atout important et je pense que nous allons augmenter notre clientèle. [étudiante]Cela va à l’encontre de toutes les prédictions. C’est une ville de 14 000 habitants avec son propre cégep. […] Non seulement nous en prenons soin, mais nous en faisons un lieu d’enseignement de grande qualité.
D’après Pascal Bérubé.
Le Québec a annoncé son intention de réduire les frais de scolarité d’ici l’automne 2023 pour les étudiants internationaux qui choisissent d’étudier au CEGEP, situé juste à l’extérieur du Grand Montréal. Ce déménagement pourrait profiter au Cégep de Matane puisque l’établissement enregistre une légère baisse des inscriptions à la rentrée 2022.