La résurgence de l’inflation en France et en Espagne de mauvais augure pour l’ensemble de la zone euro

Publié le 31 janvier 2023 à 12:18Mis à jour le 31 janvier 2023 à 12:35

Paris et d’autres marchés européens ont chuté, freinés par les attentes de nouvelles hausses de taux par les banques centrales, qui doivent retarder leurs décisions de politique monétaire demain et jeudi. Si l’inflation montre des signes de ralentissement aux États-Unis, elle est encore loin de l’objectif de la Fed, alors qu’elle ne semble pas avoir atteint son pic en zone euro.

L’accélération des prix à la consommation en France, de 6,7% en décembre à 7% en janvier dans les données équilibrées de l’Union européenne, après celle annoncée par l’Espagne hier, est un mauvais signe pour les statistiques de la zone euro en général, qui sera. sera révélé mercredi. Cela devrait renforcer la détermination de la BCE à poursuivre la hausse de ses taux de 50 points de base lors des prochaines réunions. Et ce, même si le bloc a évité la récession avec une croissance de 0,1% au quatrième trimestre, contre une contraction attendue de 0,1%. Andrew Kennigham de Capital Economics dit qu’en raison de la détérioration des données vers la fin du trimestre et du resserrement des fonds continue de se faire sentir, ” Une récession en zone euro est encore possible cette année “.

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Au milieu de la séance, Chambre 40 reculé de 0,75% à 7.028,83 points, portant sa hausse mensuelle à 8,6%, contre près de 10% lors de la séance du 26 janvier. plus tard pour les indices américains, il rapporte entre 0,3 % et 0,6 %.

Le FMI donne ses prévisions, mais…

Le Fonds monétaire international a relevé ses prévisions de croissance économique mondiale à 2,9% cette année, contre 2,7% en octobre, citant une demande étonnamment résistante aux États-Unis, la baisse des prix du pétrole et la réouverture de l’économie chinoise. . Le FMI a toutefois souligné que l’inflation restait un défi majeur et que le monde pourrait facilement entrer en récession, ajoutant que la reprise en Chine risquait d’exercer une pression sur les prix des matières premières.

Les investisseurs se préparent également à la publication dans les prochains jours des résultats trimestriels d’Alphabet (Google), d’Apple, de Meta Platforms (Facebook) et d’Amazon. Le sud-coréen Samsung s’est calmé ce matin en annonçant une baisse de 69% de son bénéfice trimestriel. Pfizer, McDonald’s et Caterpillar annonceront leurs résultats avant l’ouverture de Wall Street. AMD suivra après la clôture.

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Aussi, cet après-midi, l’indice Chicago PMI MNI en janvier, l’indice de confiance des consommateurs tel que calculé par le Conference Board pour le même mois, ainsi que l’indice du coût du travail au quatrième trimestre. Ce dernier indicateur est d’un grand intérêt pour la Fed “après que le PCE de base soit tombé la semaine dernière à son plus bas niveau en plus d’un an. Le nombre plus élevé que prévu serait une mauvaise nouvelle pour les mauvaises perspectives sur la décision de demain”, prévient Michael Hewson , analyste de marché senior chez CMC Markets.

Les banques protestent, Seb confirme son objectif quantitatif

Les valeurs de luxe et les grands cycles sont également orientés à la baisse LVMH (-0,5 %), Hermès (-0,7%) et Kering (-0,9%), voireArcelorMittal et Saint Gobainen baisse d’environ 2 %.

BNP Paribas prend 0,2%, Prêts agricoles 0,4 % et Chef de la Communauté 2 %, portée par des résultats records desans crédit, qui s’est engagé à restituer 5,25 milliards d’euros à ses investisseurs sur la base de ses résultats 2022.

Seb une évolution de 7,4 %. Le fabricant de petit électroménager a annoncé une baisse de 5,6% de ses ventes à taux de change constants à 2,4 milliards d’euros au total au quatrième trimestre. Ce chiffre est légèrement supérieur aux attentes des analystes. Le groupe a confirmé son objectif de marge opérationnelle pour 2022, qui devrait se situer dans une fourchette de 7% à 7,5%.

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Élise une augmentation de 2,7 %. Le spécialiste du nettoyage et de l’hygiène dit s’attendre à une croissance organique de ses revenus de plus de 10% en 2023 après avoir enregistré un chiffre d’affaires record de 3,82 milliards d’euros l’an dernier, soit une augmentation de 21% des données organiques.

TF1 il prend 2,1% car Barclays a relevé sa recommandation sur la chaîne de télévision de «sous-pondération» à «poids en ligne». Le même courtier a baissé M6 (-2,5 %) de “épaisseur de ligne” à “épaisseur faible”.

Ubisfot reculé de 3,8 % et FDJ de 5,3 %. Jefferies a rétrogradé le premier de “acheter” à “sous-performer”, tandis que HSBC a rétrogradé le second de “réduire” à “conserver”.

Orpéa reste suspendu de cotation. La Caisse des dépôts va prendre le contrôle d’Orpea et les créanciers de l’opérateur de maisons de retraite devront annuler une partie de ses dettes, rapporte mardi le journal. Libéré.

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