
Par Julien Saliou
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35 actualités pour 35 ans de pratique. “Je ne l’ai pas fait exprès”, assure Dominique Beau, 72 ans, médecin généraliste à Brest de 1978 à 2014, dans le quartier Saint-Martin. Il vient de sortir Balades médicalesoù il raconte ses rencontres et anecdotes de sa vie avec des patients avec humour et tendresse, parfois avec une pointe d’ironie.
Toutes les histoires ne lui sont pas nécessairement arrivées. Parfois, ses collègues le lui disaient.
Son travail? ” Il est extraordinaire. Il y a des moments ennuyeux de “je ne t’aime pas non plus”. Mais comme c’est le cas avec le menuisier à qui on demande de faire quelque chose d’impossible. Quand je prends de la hauteur, je ne retiens que les bons côtés. »
Il vole un stylo et le rend 20 ans plus tard
Surtout des réunions. “Nous sommes témoins bénin. Les gens arrivent à se sortir de telles situations… Comment ont-ils fait”, s’interroge encore l’ancien médecin généraliste. Evoquant l’une des nouvelles dans laquelle il raconte l’histoire d’Aurora, un nom d’emprunt. Grande, belle, elle vient de son île pour suivre son amant, un peintre. Un artiste. Intelligent. “L’intelligence n’est pas toujours une qualité quand elle n’est pas surveillée. « L’homme a grande gueule. Belle voiture. Madame vit de son crochet. crête. Obscurité dans la dépendance. Allez au traitement plusieurs fois. Et enfin rassemble le courage de le quitter. Et de retrouver le sourire chez un autre peintre. Cette fois en construction. Puis il meurt d’un cancer du poumon. “Le bonheur que l’on trouve n’a pas le pouvoir de tout effacer”, écrit l’auteur.
Il s’agit aussi d’un homme qui, plus jeune, a volé le crayon du médecin. Avant de revenir 20 ans plus tard pour lui en offrir une autre bien plus jolie. Ou celle de la femme qui avait a perdu son sourire. Jusqu’à ce que son hôtesse coupe une tomate en rose.
Un message d’espoir
“Les choses simples deviennent de grandes histoires. Si j’étais plombier, j’aurais d’autres choses à raconter », note Dominique Beau. Qui prétend être toujours resté modeste.
Mon père, également médecin, me l’a toujours dit. J’étais certainement dans une position supérieure au cabinet. Situation agréable. Les gens se mettent en colère s’ils pensent que vous dites des bêtises. Il ne faut pas les considérer comme des idiots, nous sommes tous les idiots de quelqu’un.
Ce livre se veut aussi un message d’espoir pour ceux qui prendront le temps de le lire. “Peu importe les soucis, un résultat positif c’est toujours possible. Les gens s’adaptent. Même fissuré. C’est nous tous. J’ai cité la phrase d’Audiard au début du livre : « Les heureux sont fêlés parce qu’ils vont manquer la lumière ».
Et heureux les lecteurs qui riront et seront émus ici.
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